dimanche 20 novembre 2011

Suggestion du chef : Silverchair


Petite section nostalgie ici, car ce n'est pas un groupe récent que je vais mettre en lumière maintenant, mais au contraire, c'est une "vieillerie" que je vais ressortir des cartons. Le groupe : Silverchair. Un trio d'australiens qui sont tombés dans le rock quand ils étaient tout petits, à savoir dès le collège. Le chanteur/guitariste Daniel Johns, et le batteur Ben Gillies, rejoints plus tard par le bassiste Chris Joannou, forment "Innocent Criminals", interprétant des reprises de Led Zeppelin, Black Sabbath et autres. Ils font la tournée des clubs et des salle des la région, avant de finir par remporter un concours de talent appelé Pick Me. Ils sont signés par une filiale de Sony, Murmur, grâce à la chanson qui leur a valu la victoire, "Tomorrow". Dans la foulée, le groupe sort son premier album, "Frogstomp", fortement influencé par le grunge alors qu'ils n'ont que quinze ans et qu'ils vont toujours au lycée.

Sortent ensuite Freak Show, Neon Ballroom, Diorama et Young Modern,entrecoupés de pauses plus ou moins longues, jusqu'à l'annonce officielle de la mise en hibernation du groupe, en 2010.

D'un point de vue musical, si leur premier album sonne très grunge,leur style va progressivement s'étoffer pour évoluer pour une pop symphonique à guitares. Même si le groupe se laisse parfois aller à ses premières amours et offre des morceaux plus rock et durs. De compos garage rock brutes, on passe progressivement à des envolées lyriques, des plages de cordes ou de piano, portées par la voix de Daniel Johns, qui sait se faire rauque et âpre sur de lourds riffs, et légère et aérienne plus loin. Le côté "sirop" peut paraître écoeurant pour certains, mais ça vaut le coup d'essayer!

Tomorrow, leurs débuts

Ana's Song, qui parle des problèmes d'anorexie du chanteur

Without You, balade pop enjouée

Coup de projecteur


Le plus souvent, quand on va voir un concert, la 1ère partie craint. Mais vraiment. Comme si les artistes prenaient un malin plaisir à choisir des groupes qui étaient pas extraordinaires, pour paraître encore meilleurs en comparaison. Et malgré quelques rares surprises, cette affirmation s'est souvent vérifiée. Souvent, mais pas toujours, comme par exemple au dernier concert auquel j'ai assisté hier soir. Arrivée à la bourre, j'atterris en plein milieu de la première ou deuxième chanson, et j'ai été scotchée. Au point de ne plus me rappeler pour qui j'étais là, et à considérer que le groupe que j'étais en train de regarder était celui pour qui j'avais bougé mes fesses.

Deux mots : White Lies.

Excellente surprise et excellent show, sobre et carré, et qui a pourtant scotché tout le public présent, venu écouter un style de musique plutôt différent.

Pour faire simple, White Lies est un groupe anglais composé de
Harry McVeigh (chant, guitare)
Charles Cave (basse et choeurs)
Jack Lawrence-Brown (batterie)
Epaulés sur scène par Tommy Bowen et Rob Lee en tant que sidemen.

Les trois larrons ont d'abord officié dans le groupe Fear of Flying, mais ils claquent la porte pour cause de désaccords artistiques. Ils signent rapidement chez Fiction Records, et leurs premiers titres comme "Unfinished Business" et "Death" les propulsent sur les scènes des principaux festivals de rock.

Leur premier album "To Lose My Life" se hisse dès sa sortie à la première place des charts de Grande-Bretagne.

Musicalement parlant, un vent des années 80 flotte sur leur musique, dans son aspect noble du terme. Ils se situent dans la droite ligne de Morrissey, avec la voix grave et posée de McVeigh, et actuellement jouent dans la même cour qu'Interpol, The Editors.

Le clip de Bigger Than Us (pour vous les mignons)

dimanche 13 novembre 2011

Rénovation d'un lieu de culte


Les studio Sarm, situé à Londres, dans le quartier de Notting Hill, va subir un profond ravalement de façade. Les studios vont passer de cinq à deux, mais en basculant à l'ère digitale.

Point de vue lieux mythiques, on peut rarement faire mieux, tout le gratin est venu y enregistrer leurs hymnes:
Bob Marley a vécu un temps dans un appartement au-dessus des studios, les Stones sont passés par là, et Queen y a enregistré "We Are The Champions" en 1977. Ont aussi pointé leur nez Iron Maiden, Take That et Depeche Mode, ainsi que le single de Noël "Do They Know It's Christmas" du Live Aid 1984.

Black Sabbath is back

Tout chaud et croustillant! Le plus que mythique Black Sabbath a annoncé qu'ils allaient se reformer pour passer en studio et enregistrer leur premier album depuis 1978, dans leur formation originale, avec Rick Rubin aux manettes. Avant de partir en tournée.

La nouvelle est tombée le 11 novembre, lors d'une conférence de presse donnée par le groupe au célèbre club Whiskey A-Go-Go à Los Angeles, là où ils ont fait leur premier concert, 41ans auparavant. Seront donc de la partie Ozzy Osbourne (chant), Tony Iommi (guitare),Geezer Butler (bassiste) et Jim Ward (batteur).